Compte rendu : 2ème manche de la course des ROOKIE a PAU ARNOS

[daciny]

compte rendu en cours de redaction...ca arrive....

[daciny]

j en suis a la moitié!! section video y a la video deja!!!

https://www.dailymotion.com/video/xe1cmk_course-des-rookie-pau-arnos_auto

[yaya]

super montage
pour info finale A ou B ?
et quel chrono?

[lozx10]

super video super circuit,il a l'air rapide avec des courbes qui se prennent vite non?
la grande courbe se prend a combien?

feloch man

[shreck]

il y as de bon pilotes sur le forum la classe quand meme
en regardent des vidéo comme sa comment ne pas avoir envie d'allé rouler sur circuit pufff

[daciny]

JEUDI MIDI:
Parti la veille au soir , j’arrive tout juste sur le circuit de Pau-arnos. Fatigué par ce long périple je me hate de vider mon camion et installer mon mini-paddock. Il fait horriblement chaud… 46°c et seulement 25% d’humidité, c’est à peine supportable. La chaleur aura raison de moi, ainsi, mon installation terminée , je tente une sieste et reporte la découverte de la piste à ce soir lorsque le soleil cognera moin fort.
Le bruit des motos, la chaleur, l’excitation et la fatigue tout se mêle…Il fait trop chaud, impossible de dormir, je commence même à m’inquiéter sur les conditions de roulage qui m’attendent!



JEUDI SOIR:
Le soleil commence à se coucher, j’en profite pour passer au contrôle administratif et technique afin de me débarrasser de ce poids pour les jours à venir. Celui-ci se passera sans encombres. Sur le retour vers mon box je reconnais certains pilotes, d’autres visages me paraissent aussi familiers; c’est une sensation agréable on se sent à l’aise comme dans une famille…Après tout le monde de la moto en est une et ça fait chaud au coeur.



Le circuit est très éloigné des infrastructures des Dijon, ici tout semble plus petit, plus modeste, on se croierai vaguement au circuit d’Alès. Par contre même du bord de la piste, les dénivelés semblent monstrueux, on ne s’imagine pas voir cela sur les vidéos du net…Intimidant quand même!
M’enfin…mon estomac m’appelle et j’en profite pour sortir le PC portable et visionner en boucle des vidéos prises sur le net afin de mémoriser la piste, les trajectoires et chercher des repères. Certains peuvent se payer des scéances d’essais libres à gogo , moi non , donc je fait avec les moyens du bord… Cependant c’est une très bonne solution pour ne pas se retrouver totalement perdu lors des premiers tours de roue.




Mes essais libres ont été planifiées à 10 heure demain et 15 heure, mais j’ai préféré rajouter deux scéances: 12h et 17h. La piste étant très technique, je pense qu’il faut au moin çà. La nuit est tombée depuis longtemps et pourtant je suis déjà plongé dans les trajectoires, les retouches à apporter à la moto…etc… La fatigue aura raison de moi malgré la chaleur persistante: 30°c / 65% d’humidité.


VENDREDI MATIN:



Ayant tiré des leçons de la course de Dijon, je suis prêt bien avant l’heure et un petit déjeuné bien protéiné m’a donné une pêche d’enfer! La Kawa est déjà sous couvertures chauffantes, tout est en place , je n’attends plus que l’appel de ma scéance d’essai libre. C’est parti! L’accès à la piste annonce la couleur…c’est étroit, sinueux et pentu.



Premièrement, ce qui saute aux yeux est la complexité de la piste; les virages sont souvent en deux fois et négliger l’entrée favorise la sortie mais n’aide pas sur le virage suivant, et inversement. Bref, c’est pas simple! Le dénivelé est impressionnant et la piste très étroite , sans dégagements en cas de loupé dans un virage. Clairement, n’ayons pas peur des mots, j’ai la trouille, la vraie! J’ai l’impression de redécouvrir la moto sur piste, je suis perdu, j’ai peur de gêner les autres, je me sens lent, terriblement lent, sans voir quelle portion serait à améliorer tant j’ai déjà l’impression d’être limite partout. On est bien loin de ma sérénité hier face à mes vidéos sur PC… Là c’est du concret.
1′36″500…. Visiblement je viens de prendre une leçon et j’ai subi la piste totalement; pas d’angle, pas de vitesse, zéro trajectoires, trop de freins…l’angoisse! Frustré et vexé, je regagne mon box.
Quelque peu désabusé, je décide de partir promener dans les stands histoire de trouver une oreille attentive à mes soucis… Visiblement je ne suis pas seul, ce qui ne m’aide finalement pas plus que çà. Et là, sur le retour, je jette un oeil vers un box qui semble bien animé! Musique, barbecue, motos sympas, et apparement des pilotes bien détendus! La chance… Ils semblent être des îles, çà tombe bien moi aussi, sur ce thème la discussion s’installe naturellement. Ils viennent s’entraîner en endurance O3Z et viennent du Promosport. Au fur et à mesure de la discussion , je place mes problèmes face à cette piste assez complexe. Selon lui, ce n’est rien, juste une question de décontraction.
« Scotche moi ton Alfano déjà! » balance t’il !
« La moto c’est dans la tête! Prends du plaisir , roule, roule , et quand le plaisir viendra, retire ton scotch…tu verras…tu seras vite! » .
Ben c’est tout simple mais c’est qu’il a raison en fait, j’étais tellement crispé que je n’ai même pas profité de ma cession. Remonté comme une arbalète, je file vers mon box, fermement décidé à en découdre dans ma deuxième cession d’essai libre.



Les deux cessions suivantes vont beaucoup mieu se dérouler. Les sensations commencent à venir, et signe révélateur, je commence à doubler du monde…C’est très bon signe! Les conditions climatiques se sont adoucies par rapport à hier , et je peu enchaîner mes cessions sans signes de fatigue. Peu à peu, l’intimidation des premiers tours laisse place à un sentiment de baguarre avec la piste et de « maitrise ». Je m’amuse enfin et c’est finalement là l’essentiel.
La tentation trop forte une fois les cessions terminées, je retire mon scotch..verdict: 1′31″200 !!! Rien à voir . Mes impressions étaient bonnes, je vais plus vite sans avoir le sentiment de trop forcer l’allure.
Il ne me reste plus qu’une cession avant les qualifs de demain matin , celle de 17 heures. Cette dernière cession est la bonne occasion de tenter de se mettre en rythme course et se donner un chrono référence en vue des qualifs. Mais mes pneus sont déjà lessivés…décidément, les Pirelli SBK SC 2-3, c’est vraiment pas top! L’usure est exagérée. J’avais préféré les SBK PRO à Dijon, plus prévenants et bien plus endurants. Malheureusement je n’en ai pas amené, mais je décide un coup de poker, monter un pneu que je ne connais pas encore à l’arrière…Au moin si il me plait je le garde pour les qualifs demain , et si ça va pas, je n’en subirais pas les conséquences en qualifs. Le cocktail est le suivant: PIRELLI SBK SC2 à l’avant et DUNLOP D211 GP à l’arrière… Oui, je sais…il ne faut pas mixer les pneus..etc.. mais mon budget m’oblige à m’adapter, et surtout je me rappelle mon nouvel ami qui m’a dit: « la moto c’est dans la tête! » . Ces nouvelles gommes basses pressions m’inspirent confiance. GAAZZZ !!!



Je parts tout de même prudement pour mon premier tour , histoire de jauger le grip du D211, et pour tout vous dire ça s’annonce bien, malgré le système NTEC, dit « basse pression » , le pneu ne semble pas pomper ni procurer des sensations de flou. Au contraire c’est de la glue. Psychologique ou pas, je me sens bien et le rythme hausse rapidement, je mets plus de gaz partout, et retarde de plus en plus les freinages. J’ose enfin mettre du gaz dans les deux descentes ce qui me permet de découvrir de nouvelles possibilités de dépassement.
Comme sortis de nulle part , deux pilotes me passent comme si j’étais piéton ! Ouf! Ils me passent très facilement dans un virage droite qui commande la 2ème grande descente. Durant tout mes essais libres effectivement, j’ai eu la conviction que ce virage passe bien plus vite… Ne me sentant pas en difficulté, je décide de les imiter dans les tours à venir. Le tour suivant je relache les freins plus tôt, et oui ça passe, et facilement même! Bon…j’peu passer plus fort alors… Je me force à ne pas crisper et tenter un nouveau passage plus rapide. Encore une fois, ça passe largement! Décidement je devais être arrêté. Les tours s’enchainent rapidement , comme si je n’étais plus que fixé sur ce virage qui semble être LE point que je peu encore et toujours améliorer sans trop forcer.



Ce tour-ci, j’arrive encore plus fort, concentré à trouver une belle trajectoire pour casser le virage et accélérer fort et tôt. J’entre sur l’élan , sans freinage… Ca paaasssseeee!!! J’entre avec un angle démoniaque, malgré les coomandes reculées, les cales pieds lèchent le sol, la botte, j’ai tout par terre…mais oups!!!!Loupé! Le virage continue à se resserrer, la vache!! ça passera pas là!!! j suis trop vite , j’vais me louper, je perds l’avant, l’arrière aussi… Un instinct de survie me pousse à ne pas prendre les freins et tenter désespérément de taper du genou pour relever la moto! La moto reprend subitement son grip et manque de m’éjecter, je m’accroche comme un diable et suis contraint à tirer tout droit…Sortie de piste….!
Mes entrainements à VTT seront ici bien utiles, puisque je parviendrai à garder le contrôle de la mot malgré une sortie de piste très rapide. Crédité d’une belle frayeur, et soucieux d’avoir endommager la KAWA, je décide sagement de regagner les stands. La confiance c’est bien, mais trop c’est trop! Point positif, j’ai découvert ma limite sur ce virage afin de ne pas y tenter un dépassement suicide en course… Retour aux stands.





Je jette au passage un oeil à l’Alfano qui me confirme ma belle forme sur cet essai avec un 1′30″200 ! Rassuré, mais aussi un peu fatigué , je laisse le bricolage pour plus tard et profite d’un bon repas avec Laure et Samuel (un copain de course et sa copine) pour s’échanger nos impressions, et histoires du jour. Bien évidement je me feraichambrer copieusement à cause de ma sortie de piste sous les yeux de Sam qui prenait ma roue… « Si ça passait, c’était beau » comme on dit!
La nuit est tombée, et bien reposé j’entame les touches finales pour le lendemain…Les qualifs. La moto est très saine, le grip des pneus génial, tout va au mieu. Cependant je me rappelle avoir souvent été au rupteur à l’entrée de deux virages… Je change ma couronne arrière pour gagner en allonge. Je ne suis pas seul à ne pas trouver le sommeil… On sent que les qualifs de demain matin occupent pas mal de pilotes. Le paddock est très animé, l’odeur de barbecue omniprésente, par ici ça papote, par là on chante!!! Quelle ambiance!





SAMEDI MATIN:
Qualif 1
Afin de ne pas être bouchonné ou ne pas avoir un « suceur de roue », je m’aligne en premier sur la pré-grille. Peu à peu d’autres pilotes me rejoignent lorsqu’un détail me choque…. Ils ont tous leurs transpondeurs à gauche. Pourquoi? La ligne de chronométrage est à gauche je dois donc retourner au box pour déplacer le mien. L etemps de revenir en pré-grille, je suis dans les derniers…Raté!





La scéance se passe à merveille et mon choix de couronne arrière semble porter ses fruits. Je parviens à réaliser 4 tours clairs avant d’être gêné sur les reste de la scéance qualif. La piste est étroite et on peut vite se faire boucher sur un tour. Toutefois j’ai l’impression d’avoir bien roulé et décide de sortir un peu avant la fin de cession. L’Alfano m’annonce un 1′31″400, soit un temps moin rapide qu’hier soir en dernière cession libre. Pas si mal pour moi qui découvre la piste, mais la preuve, je peu mieu faire. Est-ce du à ma nouvelle couronne? Le doute s’installe quelques minutes, mais Samuel me gonfle le moral. Il reste une scéance et je peu améliorer un peu partout.
Qualif 2-
Ce coup-ci, le transpondeur est en place, je peu donc m’aligner en bonne position en pré-grille.



Les sensations sont bonnes, et je me retrouve libre sur la quasi-totalité de la manche. Le grip ne faiblit pas et j’arrive à me lacher de plus en plus. je rentrerai aux stands avec un meilleur tour en 1′30″100 , mieu que la veille au soir! Rassurant , ce chrono devrai me placer correctement en grille. Malgré tout je suis convaincu de pouvoir aller plus vite sans tenter l’impossible. Faire de belles qualifs c’est très important , mais ne pas tomber l’ai aussi. Il serait dommage de rater la course à cause d’une chute pour avoir absolument voulu gagner une place sur la grille. Je sais qu’en course je fait de bons départs et suis plus rapide qu’en qualif. J’attends comme beaucoup, que le speaker annonce les résultats des qualifs…
Ca y est ! Nous partons à grandes enjambées récupérer les feuilles chronos! Samuel et moi partons dans des calculs afin de déterminer nos places théoriques sur la grille finale.



Nos calculs ne seront pas loin du placement final. La situation est simple, la piste est étroite, les pilotes nombreux, il y aura donc trois finales: A, B, C, et 10 lignes par finales. Je me qualifie donc en finale B en 6ème ligne.

SAMEDI MIDI:
Tandis que le vent se lève et que le ciel se couvre, je peaufine la moto et vérifie les serrages. A cette occasion, je m’aperçois que le pneu avant est limite niveau usure, je le remplace par un SUPERBIKE PRO qui est bien plus endurant. La course est à 17 heure, choix judicieux des organisateurs pour éviter les coups de chaleur, bien que , les orages commencent à être menaçant.



La pause repas terminée, je rajoute deux ou trois clics aux suspensions pour adapter le tout au nouveau pneu, refait les pressions et vérifie les niveaux. Même si on pourrai croire que je vérifie très souvent les même éléments, la moindre défaillance peut vous gacher une course. Et puis en fait c’est un peu un rituel qui permet d’évacuer le stress, vider l’esprit.



SAMEDI APRES-MIDI:
C’est l’heure du départ! Nous sommes appelés en pré-grille. La température est bien tombée donc l’attente sera moin désagréable qu’à Dijon. Nous sommes déjà placés selon nos places sur la grille afin de limiter les dépassements pendant le tour de mise en grille. Les pilotes se lancent déjà des regards, ça s’observe, on regarde les pièces racing du voisins, ses pneus, son état de concentration…Une sorte de phase où chacun jauge son adversaire. Ces critères sont pourtant aléatoires, le pilotage faisant une grande partie du travail. Cependant certaines pièces peuvent être de véritables atouts; telles que des suspensions Ohlins, ou du freinage Beringer…





Nous nous élançons pour le tour de mise en grille. Le circuit de par son relief met déjà en température les pneus. Je prends conscience une fois placé sur la grille que ma place n’est pas bien située. Je suis à l’extérieur pour la chicane de la ligne droite, je risque de me faire pousser hors piste, et me retrouver encore à l’extérieur pour le grand virage droite qui s’en suit. Dur… Un gros départ est primordial. Le public est remonté à bloc et leurs encouragements s’entendent depuis la piste. L’ambiance monte! Le commissaire de piste nous lance ligne par ligne pour le warm-up. Tour pendant lequel il faut absolument chauffer ses pneus pour pouvoir rentrer fort dans les premiers virages et réussir son départ.



Le tour terminé, je me cale déjà prêt à partir, vitesse enclenchée, et poignée de gaz déjà actionnée…L’embrayage patine juste ce qu’il faut! Le drapeau rouge quitte la piste…les moteurs vrombissent…mon compte tour s’affole, pendant que mes yeux ne quittent plus les feux rouge de départ. Ils s’éteignent enfin! Je parts comme un sourd lorsque deux lignes devant moi, pile dans mon axe, un pilote rate son départ et se retourne littéralement sur place! Du jamais vu. Il s’étale sur la piste tandis que je manoeuvre pour l’éviter. Cette manoeuvre associée au fait d’avoir rendu les gazs quelques secondes, me met dans une situation difficile. Je me fait passer à l’intérieur par un bon paquet de pilotes et me retrouve aussi à l’extérieur pour le grand virage droite du bout. A cet instant, je pointe presque en avant dernière position. Agacé, dépité, je dois pourtant me reprendre et passer outre ce fait de course regrettable.







La stratégie de course sera simple; remonter et doubler un maximum de motos. Les deux premiers tours sont compliqués, nous sommes tous les uns sur les autres et doubler entrainerait à coup sûr un accrochage. Je prends mon mal en patience et attends un étirement du paquet. Je parviens toutefois à me débarrasser de quelques pilotes qui sortent moin vite du virage commandant la ligne droite, puis très vite je viens buter dur un GSX-R blanc, moin rapide mais qui joue bien sa carte en bloquant les trajectoires. Je vais bouillir deux ou trois tours derrière avant de finir par le passer virilement aux freins et m’en éloigner définitivement. Viennent ensuite un Daytona et un R6 qui joueront au même jeu mais bien moin motorisés ils ne seront pas de vrais problèmes. Pendant ce temps, le peloton s’étire sévèrement. Loin, très loin, j’aperçois deux pilotes qui se battent sans réussir à se départager. Les tours passent mais je m’en approche régulièrement. 4 tours seront tout de même nécessaires pour établir le contact. Par la même occasion je me rapproche avec eux d’un groupe de 7 ou 8 pilotes qui semblent à notre portée






Les deux pilotes qui me précèdent se bataillent mais ne se dépassent pas, l’ouverture pour les doubler est effectivement très compliquée à trouver. Les tours s’enchainent, je profite de plusieurs tours pour les étudier. J’ai réussi à les remonter aisément mais les passer est une toute autre histoire. Ils sont en fait assez rapides. Je tente une attaque sur le dernier mais en vain. Les tours passent… Nouvelle tentative, et ça passe! Je m’intercale entre les deux tandis que nous remontons tout les trois comme des flèches sur le groupe qui nous devance. Ils sont prenables. Tous assez proches et visiblement moin rapides. Visiblement la chute du départ à tout chamboulé! Je tente de passer à mon tour devant le R6 qui est devant depuis maintenant trois tours, mais rien n’y fait, il est fort, il va vite et mes pneus sont au bout du bout…Des glisses prononcées me rappellent à la raison. Je ne peu plus attaquer, vu le rythme imposé par le R6 , il me sera impossible de le passer. Je reste dans sa roue en attendant une éventuelle erreur. En tout cas, une chose est sure, il louche lui aussi sur le groupe de devant et augmente la cadence pour recoller ce groupe.



Cinq tours durant, nous allons cravacher et remonter très fort sur ceux-ci. Le contact est établi enfin! Sur le freinage en devers mythique de ce circuit de Pau, nous sommes à quelques mètres de pouvoir tenter de passer aux freins. Je cherche le grip tentant de tirer le meilleur de ce qu’il reste à mes pneus, je serre les dents, la fatigue commence à se faire sentir, ça glisse, les freinages me font balayer la piste, je suis à 100%… Bien aidé par un moteur très rempli, j’attends la ligne droite pour grapiller les derniers mètres qui me séparent d’eux, ça va passer…Concentré sur eux, je croise à vive allure un pilote qui nous gratifie d’un énorme Burn!!! Comment??? Tout le monde lève la maIn??? Et oui… c’est fini! Nous venons tout juste de passer le drapeau à daliers sans le voir. Dommage le R6 et moi étions à quelques mètres de ce groupes qui se battaient tous pour la 10ème place. J’ai franchi la ligne en 17ème position ce qui me hisse une place devant ma place en grille malgré cet incident et le départ malheureux. Sous mon casque je suis abattu et terriblement déçu. Un vrai sentiment de frustration m’envahit…
Je quitterai les lieux rapidement vers la route du retour. Finalement sur le trajet retour, je vois la course en boucle qui défile sous mes yeux. La pression retombée, je relativise. Malheureux sur ce départ, j’ai pointé à la 29ème place tout de même avant de remonter 17ème… Belle remontée quand même!? J’ai appris à me surpasser pour tenter de remonter et j’ai réalisé par la même occasion mon meilleur chrono du week-end en passant sous la barre des 1′28″00 !!! En course j’étais régulier autour des 1′28 ce qui est une belle performance pour un « néophyte » qui découvre le circuit très technique de Pau, sans avoir pu me payer assez d’essai libres, ni de repérages. Je finis tout de même satisfait de mes performance en course et d’avoir continuer à me battre malgré tout.






Je tiens à remercier par dessus tout Moto-expert Fréjus pour leur bonne humeur permanente et leur soutient , Xaissibike.com pour leur investissement et intêret apporté à cette première saison, l’Armée de terre pour s’interesser de près au motocyclisme et me rendre disponible pour chaque étape , tout en me mettant dans les meilleures conditions physiques possible. Enfin, un grand merci à Béringer l’intêret qu’ils portent à leur clientèle qu’elle soit orientée route ou circuit. Les pièces Beringer à la finition exemplaire procurent un réel avantage tant en terme de puissance de freinage , que de fatigue en course. Un bon chassis vaut mieu qu’un gros moteur et ils en sont le parfait exemple.









Un gand merci à ma mère qui a fait le déplacement et à Sam et Laure pour leur bonne humeur.
Merci à vous tous de suivre mes aventures courses après courses. Votre soutient et celui de mes partenaires et sponsors si enthousiaste, me donne une énergie folle en course!!! Sur ce, rendez-vous pour la troisème étape au circuit du Vigeant le 7 et 8 Août… Venez nombreux ! GAAZZZ !!!!!!!



VIDEO DE LA COURSE ICI:

https://www.dailymotion.com/video/xe1cmk_course-des-rookie-pau-arnos_auto

[seb55]

Hé nikel tout ça..., et quel compte rendu, félicitations a toi !!!!!!!!!!!

SEB#55
www.pstl-racing.com

[lozx10]

un cr au top comme d'hab

[Buck]

Un vrais pro du c.r j'adore superbe boulot et quel course félicitations a toi

[daciny]

Merci bcp les gars!!! j me suis pris la tete a le faire ca m a pris plusieurs jours... madame faisait la gueule , j vous dit pas!!! lol!!!

de nouvelles pieces arrivent sur la 10R !!!!

[popeye]

super ton CR continue comme sa je vais au vigeant faire une journée de roulage le 9 aout j essairai d arrivé le 8 aout comme sa je pourrai voir ta prochaine course

[Buck]

OH !! la vache trop bien je viens de tous relire et franchement encore mieux que ma 1er lecture continu ...

[daciny]

vous assurez les gars!! ca donne envie de vous faire de bons CR !!!! y a le CR de dijon dispo aussi sur le fofo

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