Compte rendu: 5ème manche - course des ROOKIE circuit Carole

[daciny]

Jeudi : journée libre

La dernière course de la saison est arrivée… Direction le circuit Carole (Paris) pour essayer de finir sur une « bonne note ».
Parti la veille au soir, les dix heures de route, m’ont bien entamé. J’arrive donc sur le coup des midis. Le parking du circuit est encore désert, quelques habitué des courses O3z sont cependant déjà là. Le Team PMS est arrivé il y a peu et vient me rendre visite. Un peu de nostalgie m’envahit déjà.
Ma première saison m’a permis de faire beaucoup de connaissances. Des bonnes et des moins bonnes mais dans l’ensemble l’ambiance est extra et certains visages vont me manquer. Bref, passons !

Gilles, un personnel du circuit Carole me demande de ne pas trop décharger mes affaires…C’est fâcheux. Dans un premier temps j’essayerai de respecter ses consignes, mais peu à peu, j’ai besoin de mon compresseur, de mes outils, de me cacher du soleil…etc… Au final, j’ai totalement vidé mon camion ! Je prends le temps de m’installer correctement plutôt que de me ruer vers l’inscription aux essais libres. Le repas terminé, je jette un œil à la moto, histoire de vérifier si je n’ai pas oublié un réglage, ou manqué un serrage. Après vérification tout va bien. Les pneus sont neufs, il n’y a plus qu’à rouler.

Cependant, suite à Ledenon, certaines douleurs persistent dans mon poignet et j’appréhende quelque peu les premiers tours de roues.
Je passe à l’accueil pour m’inscrire et file faire chauffer la moto. Habitué des journées libres sur différents circuits, je suis pourtant surpris du système mis en place à Carole. Il n’y a pas de groupes de niveau, tout le monde roule en même temps mais la piste étant toute petite, il faut faire la queue pour attendre que la piste se libère. Je décide de partir avec Jojo et Jérôme qui connaissent déjà la piste. Après pas loin d’une heure d’attente, nous nous élançons enfin sur la piste.

Je parts sur des œufs car mes pneus sont neufs et froids à cause d’une heure sans bouger. Premier virage, c’est le drame ! Mon pneu arrière chasse doucement mais surement un peu comme si je roulais sur un lac de glace, je braque, contre-braque, mais trop tard ! Je m’étale sur la piste sans avoir mis de gaz, ni d’angle. Décidément…
J’ai honte, j’ai envie de creuser un trou et de m’y cacher ! Je relève la moto et rejoint les stands sans pouvoir passer mes vitesses, j’ai visiblement endommagé la moto.





Cette chute du côté gauche m’a percé la coque arrière, et cassé la platine cale pied ainsi que la tige de sélecteur. Le pare carter kevlar est aussi bien abimé. A l’aide de mon père, nous réparons la moto pour repartir au plus vite. Dans la chute je me suis fait très mal au poignet droit, il y avait déjà le gauche de blessé…
Encore un peu de file d’attente, et je reparts en piste. Mais la confiance n’est plus. Après la chute de Lédenon, celle-ci ne fait qu’accroitre mes doutes. Est-ce la moto qui a un défaut ? Est-ce moi ? Mes pneus ? Je m’interroge, mais rouler l’esprit occupé n’aide pas. J’ai peur de retomber, j’appréhende de mettre de l’angle ou de freiner fort, en fait comme un débutant. Mes poignets me lancent, il est plus sage d’arrêter.

Pour me rassurer, mon père me lance maladroitement : «  tu sais, j’en ai vu deux ou trois qui allaient moins vite que toi ! »…No coment ! Ca partait d’une bonne intention, mais je m’en sens encore plus honteux.
Après son départ, je m’attelle à la réparation de la moto. J’ai toute les pièces nécessaires. Je change mes commandes reculées, mon tampon de protection, protège la coque arrière et reconstruit mon pare carter. Par la même occasion, sans aucune hésitation je retire mes pneus pour monter un train de D211GP tout neuf.





Malgré les encouragements et mots de réconfort des copains, le doute s’est installé et mes poignets me font terriblement mal. La soirée sera terrible…je ne pense qu’a mes chutes, au pourquoi du comment, par-dessus cela, la douleur est telle que l’idée d’arrêter ma saison ainsi me traverse l’esprit. En clair c’est la déprime. Il parait que la nuit porte conseil…


Vendredi : essais libres O3z

Afin de rattraper mon manque de roulage de la veille, je réserve quatre séances d’essais libres. L’avantage est que le circuit est tellement petit qu’on mémorise le tracé très rapidement. De premier abord il semble facile, mais finalement il est quand même assez technique, il faut rouler pas mal de temps avant de tomber les chronos.
Avant même de déjeuner, je mets les couvertures chauffantes une heure avant mon roulage.

10 heures...L’heure de ma cession est arrivée! Malgré une monte pneumatique totalement différente et neuve, je parts sur des œufs avec l’appréhension de tomber ou de glisser à nouveau. Je peine particulièrement dans la portion lente du circuit où il faut mettre beaucoup d’angle à basse vitesse. Peu à peu les sensations reviennent mais au fur et mesure que le rythme augmente je rencontre des soucis avec mon Shifter, élément électronique qui permet le passage de rapports de vitesse sans débrayer donc de gagner un temps précieux. Je signe tout de même un temps de 1’12 sans avoir mis d’angle faute de confiance, ce qui au final, vu le contexte n’est pas si mal.



De retour au box, je cours à la pêche aux infos pour trouver quelqu'un qui aurait le même Shifter et qui pourrait m’aider à résoudre ces problèmes. Il fonctionne très bien quelque soit le régime moteur mais dès que je mets pleine charge, ou poignée dans l’angle, quelque soit le régime, là il ne fonctionne plus et mes vitesses ne passent plus… C’est pénible.
Mon tour me permet de récolter des infos. Apparemment, mon réglage de temps de coupure est trop long. Sitôt dit, sitôt fait, je connecte le power-commander à mon ordinateur pour modifier immédiatement ce paramètre et passe ce temps de coupure de 75ms à 55ms.

La deuxième cession approche ! Je file m’équiper et me dirige vers la piste. Après trois tours tranquilles, je m’applique à mettre plus d’angle et repousser mes repères de freinage. Mais le feeling peine à venir. J’ai la sensation de me forcer et rien n’y fait je ne suis pas à l’aise. Il ne s’agit pas d’un problème de moto, c’est avant tout dans la tête. Plus on se force et moins les sensations viennent. De plus le Shifter persiste sur les mêmes symptômes. Malgré tout les chronos s’améliorent doucement, 1’11’’600.





Durant la pause de midi, je prends le temps de me pencher sur ce fichu Shifter ! Tout le monde m’a jusque là conseillé de diminuer le temps de coupure, mais dans les lignes droites du circuit j’ai bien l’impression de sentir la microcoupure, mais celle-ci semble finalement trop courte. Je fais un changement radical en paramétrant 160ms de coupure…On verra bien, ça peut pas être pire !
Pendant ce temps, Jojo (n°99) passe me voir et m’annonce que les deux dernières cessions nous les effectuerons ensemble. J’espère que ce coup-ci je ne lui ferais pas une glissade sous le nez ! Cette annonce me motive et me fait repartir du bon pied pour mes deux essais libres suivants. En plus d’accrocher sa roue dès les premiers tours, nous nous ferons de superbes batailles aux freins. Bien aidé par un système BERINGER toujours aussi fabuleux, je parviendrais durant les deux cessions à contenir les retours de la ZX6R à Jojo.





Sandro, un autre ami essayera aussi de m’amener dans sa roue, mais il est à ce stade encore un peu trop rapide pour moi.
Cependant, à force de se tirer la bourre j’en ai oublié mes soucis de grip qui semblent faire parti du passé. Le shifter fonctionne enfin à merveille, un vrai régal, les vitesses passent à la volée accompagnées d’un bruit de coupure à l’allumage bien distinctif. Finalement sans prendre de risques inconsidérés, mais juste en se faisant plaisir je tourne enfin en moins de 1’09’’700 !






Forcément ravi, je retourne remercier Jojo de m’avoir motivé et décomplexé.



Je connais mieux le tracé, le grip est là et les soucis mécaniques semblent résolus, je peu enfin me pencher sur des détails tels que les choix de démultiplication de transmissions ou les choix de dureté de pneumatiques. J’ai déjà ses réglages bien en tête, mais je les ferai demain matin au réveil. La journée ayant été bénéfique en termes de progrès en piste, je préfère profiter de ma soirée avec ma famille et mes amis. Comme à son habitude, ma mère est arrivée les bras chargés de bonnes choses pour le repas du soir ! Le moral regonflé je parts me coucher de bonne heure pour être en forme demain matin pour les qualifs.


Samedi matin : les qualifs

Ce matin c’est un coup de téléphone qui vient de me réveiller. Vincent, un ami, a fait le déplacement depuis Bourges ! Il sera là d’ici quelques minutes, raison de plus pour sortir du lit. Par ailleurs, parents, voisins et d’autres amis sont en route.
C’est la dernière journée de course de la saison…Un peu comme un dernier jour de vacances les mines des pilotes semblent plus songeuses qu’à l’habitude. Le temps n’est pas à la réflexion ! Vincent vient d’arriver. Après presque une heure à refaire le monde en se racontant nos dernières news autour d’un grand café et de croissants bien gras, nous nous lançons dans la mécanique…



Mon train de pneus de la veille est pas mal usé, nous choisissons les Pirelli SBK qui ont fait des miracles depuis le début de la saison. Par la même occasion je change la transmission et modifie une dernière fois le temps de coupure du Shifter. Enfin, pour partir serein nous effectuons une petite vérification rapide des points sécurité ; plaquettes de frein, niveaux des fluides, et pression pneus…etc… L’heure de la première manche qualif arrive.





Manche 1 :

Je me présente suffisamment tôt pour partir premier en pré-grille. Suite aux conseils de Vincent, je m’élance sur un bon rythme tout en conservant une marge. Rapidement je tourne autour des 1’09, je décide alors de passer par les stands pour savoir où je me situe par rapport aux autres pilotes. A ce stade je suis 20ème de la séance, ce qui me situe virtuellement en pôle finale B ou fond de finale A.
Ayant roulé avec retenue je peu encore améliorer et entrer en A. Je reparts de plus belle bien décidé à décrocher un meilleur chrono. Au bout de seulement deux tours je signe un temps encourageant de 1’08 ! C’est mon meilleur temps du week-end, j’opte pour un deuxième passage aux stands immédiatement pour savoir combien de places j’ai gagné dans l’opération.

Vincent semble surpris de me revoir déjà aux stands. Je lui explique tout enthousiaste que j’ai bien amélioré mon meilleur temps et lui demande de jeter un œil aux écrans de contrôle. Il revient aussitôt et apparemment mon temps n’a pas été enregistré ! Et oui ! Quelle erreur ! Le capteur de l’Alfano et la borne de chronométrage des commissaires ne prennent pas les temps aux mêmes endroits. Je suis donc rentré aux stands avant d’avoir validé mon chrono. C’est dommage ! La séance se termine et je reste donc sur mon chrono précédent qui finalement ne me place pas si mal.



Manche 2 :



Je m’élance dans le but de reproduire le temps de la séance n°1. Quelques tours de chauffe, puis j’hausse le rythme petit à petit. Très vite je reproduits une série de tours en 1’09 mais sans passer en dessous. Rouler après un chrono me met une sorte d’objectif qui à vouloir trop bien faire, pourrai m’amener à forcer voire à chuter. Il me parait plus prudent de rentrer aux stands plutôt que de tenter le diable. Sitôt aux stands, nous observons avec Vincent l’évolution de la séance depuis les écrans, tout en restant prêt à repartir en piste si je venais à me retrouver trop loin dans le classement de la séance.

Les temps évoluent devant moi mais les pilotes derrière ne me passent pas devant. Je conserve ma place qui correspond aux premières lignes de la finale B. Malgré que je soit partagé entre la déception de rater la finale A qui était à ma portée, et la joie de pouvoir batailler aux avant postes en B, Vincent est ravi et me félicite du boulot accompli !

Sa joie me fait ouvrir les yeux sur la perf réalisée, après deux chutes consécutives, revenir devant est en effet une très belle chose, et on ne peut pas minimiser le niveau général des pilotes du plateau ROOKIE qui demandent de se surpasser à chaque instant pour aller se battre aux avant-postes !
De plus, j’ai peu roulé dans cette séance, et il ne me reste plus de pneus neufs. Il fallait donc éviter au maximum d’user ma monte de pneus actuelle et c’est chose faite. J’ai plus à gagner à garder du grip pour la course quitte à avoir plus de dépassements à faire, que de taper dans mes pneus en qualif pour aller désespérément chercher à gagner une petite place et finalement rouler avec des pneus à l’agonie en course…

Retour au camion pour la pause repas et se préparer en vue de la course de cet après-midi.



Samedi après-midi :

Un passage par l’accueil du circuit pour récupérer les résultats des séances qualif m’apporte une belle surprise ! Je suis en deuxième ligne de la finale B en ayant le 5ème temps de la finale.
Le poleman est accessible, le podium est mon objectif. La pression monte peu à peu. Comme pour en rajouter un peu, on me dit de me méfier, apparemment, il est fréquent ici que certains coupent leur effort en qualif pour aller chercher le podium et la coupe qui va avec. C’est moche !



A moi de hausser le niveau et d’accrocher le bon wagon dès le départ. Plutôt que de me décourager, cela ne fait que ne stimuler encore plus. L’heure approche et nous sommes appelés en pré-grille. Tout le monde s’observe, se jauge. Une moto placée devant fume bleu… J’espère qu’elle ne va pas me lâcher une flaque d’huile sur la piste…
Nous entrons en piste pour un tour de mise en grille, puis un tour de chauffe. Premier constat ; le départ va être compliqué. La ligne droite est très courte, il y a peu de place pour laisser parler la puissance de la moto.


 
Course :

Ce coup-ci c’est le départ, le vrai. Les yeux figés sur les feux de départ, je me concentre sur la tache à réaliser. Excentré sur la droite, je suis à l’extérieur pour le virage qui suit, et à moins d’un super envol je risque de me faire tasser à l’entrée de celui-ci.





Les moteurs commencent à hurler, les feux s’éteignent ! C’est parti. La moto part en cabrage, je reprends l’embrayage pour reposer la roue avant au sol, sitôt fait la moto file telle une fusée et je me faufile au milieu de la première ligne. A l’approche du premier virage je suis en deuxième position.





Il ne faut pas crier victoire trop vite. J’aborde la portion sinueuse du tracé et les petites cylindrées doublées précédemment risquent de vouloir reprendre leurs biens. Je m’accroche à ma deuxième place… Sorti du sinueux, j’arrive à l’entrée de la parabolique collé aux échappements du GSX-R qui me précède. J’attends de faire parler la puissance de la KAWASAKI dans la ligne droite qui suit.

Volontairement je me laisse déporter dans la parabolique, pour redresser plus tôt la moto et accélérer plus fort et plus tôt…Et ça passe ! Moins d’un tour bouclé, me voilà premier. Cela s’est finalement produit trop tôt à mon goût et je redoute que ce soit stratégique de m’avoir laissé passer afin que j’ouvre la piste et m’épuise devant… Je déboule dans la ligne droite où sont installés famille et amis avec une émotion particulière. Une fierté d’avoir relevé la tête après les chutes successives, et la joie de leur rendre le soutient qu’ils m’ont apporté.



Pourtant il n’est pas question de sortir de la course. Je produits un effort important pour tenter de décrocher le deuxième mais rien n’y fait, j’entends tour après tour le bruit de son moteur qui me fait bien comprendre qu’il ne lâchera rien.
Un petit coup d’œil derrière me permet de constater que nous avons creusé un trou sur le reste de la course, nous comptons désormais une avance assez conséquente pour gérer l’effort. Quoi qu’il en soit si je relâche mes efforts j’en connais un qui se fera un plaisir de partir devant. Il est de plus en plus pressant derrière au point de manquer de me harponner sur un freinage. Il est là, il veut passer, mais je ne lâcherais pas.



Les tours s’enchainent on approche de la mi-course.

Ce tracé est particulièrement usant pour le pilote. Le circuit est très court, la partie sinueuse est vraiment épuisante, tandis que les portions de lignes droites rapides suivies de virages très serrés tétanisent les avant-bras. La fatigue m’envahit peu à peu et la moto qui me suit se rapproche par la même occasion.



Ces phases de fatigues sont dangereuses, on y fait vite une erreur de pilotage due au manque de lucidité. Je rends un peu la main mais m’applique le plus possible au niveau des trajectoires, je dois absolument reprendre mon souffle.



De plus mes poignets me lancent et la douleur se fait vive. Le doute s’installe. C’est une sensation très particulière d’être seul devant depuis le début. Pour rester concentré, je me parle tout seul et me fixe des objectifs tour après tour.

Soudain un retardataire apparaît dans mon champ de vision ! Ils sont même plusieurs assez peu espacés. L’objectif me redonne un coup de fouet.



Je dois absolument les dépasser sans perdre de temps et me faire remonter par mon poursuivant. On leur agite des drapeaux bleus pour leur signaler notre remontée, j’espère qu’ils joueront le jeu et ouvriront les portes au bon moment.





Les dépassements se passent à merveille, j’ai gagné du temps sur le GSX-R qui me suit ! Mon avance est désormais d’une cinquantaine de mètres. Ce n’est pas grand-chose, mais il me collait tellement que c’est un vrai bol d’air à cet instant de la course !
5 tours ! Plus que 5 tours ! Le chacal ! Il se rapproche encore. Je ne vais pas descendre de la première marche comme ça… On est sur une autre planète. Il semble, sauf erreur de pilotage, être le seul à pouvoir m’ôter le pain de la bouche. Déjà 15 tours que nous nous bataillons comme des chiffonniers. Physiquement je suis à bout, j’ai l’impression de manquer d’air, mes poignets me font souffrir, c’est vraiment dur !



C’est difficile à décrire mais j’ai l’impression de courir contre moi-même, plus que contre d’autres gens. Il faut avant tout être résistant ici pour performer. Dans un dernier Rush, je donne le meilleur de moi-même pour garder à distance le deuxième. 3 tours…2 tours…1 tour… Cà tient ! Je m’applique plus que jamais à ne pas rater un freinage ou élargir une trajectoire en entrée de virage. Je soigne les appuis sur les cales pieds, repousse mes freinages… Là il n’est plus question de regarder ce qui se passe derrière, je file vers la ligne d’arrivée et profite de ses dernières secondes de course de la saison. C’est fait ! Le drapeau à damiers s’agite.

La tension retombe et toute fatigue, l’espace d’un instant semble dissipée. Je profite du tour de décélération pour saluer les commissaires de pistes, et les nombreux spectateurs venus toute l’année nous encourager et supporter sur les différentes étapes de la saison. On les a régalé et ils nous l’ont bien rendu.



Nous échangeons une poignée de main avec le deuxième, venu me féliciter. Il m’a donné du fil à retordre ! Le peloton s’est vraiment étiré, nous sommes encore bien seuls et certains n’ont pas encore terminé leur tour. Nous sommes dirigés vers la sortie par les commissaires, sortie, où nous attendent déjà les spectateurs. Parmi eux, ma mère, mon père, Louise et Daniel, Vincent, Benoît et sa femme, Delphine et Evan, tous sont là, grands sourires, venus me féliciter. Je fini la saison sur un super résultat très encourageant pour l’année prochaine.



Il fallait absolument repartir sur un beau résultat suite à ma déception de Ledenon puis la chute de jeudi. Totalement épuisé je descends de la moto tant bien que mal et la confie à Vincent pour la ramener au box. Je ne m’en sens plus la force, c’est dire l’énergie déployée en course ! Le temps de récupérer, et de se raconter la course, je me change avant de tous nous diriger vers la remise des prix.
Je rentrerai de ce week-end plein d’enseignements, le moral gonflé à bloc. 1er 1000cc et 1er au scratch en finale B. La saison se termine déjà. J’ai atteint son terme grâce au soutient matériel, moral et financier de nombreuses personnes ainsi que vos encouragements sur mon site internet.



Si on devait faire un bilan, on peut dire qu’il est très bon.
En 5 courses, je suis monté sur le podium lors de ma première course à Dijon.
Une 17ème place à Pau-arnos, avec une remontée de 14 places !
Une 1ère place au Vigeant, puis une qualification en finale A à Ledenon malgré un résultat vierge suite à une perte d’adhérence.
Et enfin une première place en B à Carole.
Tout ceci en sachant qu’il s’agit de ma toute première saison de compétition.

Remerciements :

Toute cette aventure n’aurait pu avoir lieu sans le soutient extraordinaire de Moto-expert Fréjus. Par des tarifs imbattables et un investissement personnel de leur part au niveau des consommables et pneumatiques, ils m’ont permis d’arriver au bout de la saison tout en maintenant les performances de la moto au maximum. La bonne humeur permanente et réactivité de cette équipe est sans égale et leur passion pour la moto est communicative. Un grand merci à Maud et Greg pour avoir partagé cette aventure à fond depuis le début. Je n’ai pas fini de les solliciter en 2011 avec des commandes de pièces improbables.





Qui dit résultats, dit performances ! Alex du magasin XAISSBIKE.COM s’est totalement investi dans l’évolution de la moto par l’adoption de pièces Racing haut de gamme dont il est un des rare distributeur passionné du net. Partenaire de marques prestigieuses telles que Rizoma, Beringer, Akrapovic, Ohlins ou encore Bitubo pour ne citer que celles-ci, il distribue aussi toute une gamme d’accessoires destinés au grand tourisme, à la route, ou au tuning.
Nous avons travaillé ensemble pour faire évoluer la motricité et le guidage par un amortisseur TTX 36 Ohlins ainsi qu’un amortisseur de direction à gaz Bitubo. Aussi, les commandes reculées LSL et les protections R&G ont participé à l’amélioration de la machine, sa facilité de pilotage, son ergonomie et donc ses performances.
Nous sommes déjà penchés sur les évolutions 2011. Merci Alex.





Dans le même registre, Beringer représenté par Monsieur Etienne Bocard, m’a envoyé un kit freinage taillé dans la masse, d’une qualité et d’une puissance incroyable. Apportant un feeling sensationnel, ce kit permet de freiner très fort sans avoir besoin d’écraser la poignée de frein. Un seul doigt suffit, ce qui représente une économie d’énergie vraiment importante et apporte une confiance totale en son matériel. J’ai réussi de nombreux dépassements au freinage grâce à cela et réalisé qu’un bon châssis vaut parfois mieux qu’un gros moteur. Afin de repousser encore plus loin les limites du freinage, nous évoluerons sans doute en 2011 sur des disques fonte, plus légers, plus puissants. L’ensemble maître cylindre/étriers/disques est démoniaque d’efficacité. Beringer, l’essayer c’est l’adopter ! Merci à Beringer et toute son équipe pour leur investissement pour rendre accessible à tous un freinage dont la qualité n’était jusque là destinée qu’au monde de la compétition par la concurrence. Un grand bravo !





Enfin, je remercie tout particulièrement l’Armée de terre pour m’avoir accompagné dans cette aventure et avoir cru en moi. Peu coutumiers de ce type de sports, ils ont porté un grand intérêt à suivre le déroulement de la saison. De même des disponibilités m’ont été accordées afin de me préparer au mieux physiquement et m’avoir libéré pour pouvoir participer à chaque épreuve. Leur soutient financier s’est avéré indispensable pour clore la saison de belle manière. Un état d’esprit et une condition physique militaire pousse à se dépasser pour triompher de nombreuses situations.







Un grand, un énorme merci à vous de m’avoir suivi et soutenu toute l’année. J’ai tenté de vous faire partager ma passion au fil des courses et vous faire vivre les courses de l’intérieur. J’ai vécu une aventure humaine extraordinaire que je compte continuer avec vous en 2011.
Devant l’incertitude de soutient de certains sponsors l’année prochaine, malgré la réussite de tout mes objectifs, j’aimerai me concentrer sur des objectifs en course supérieurs mais la saison s’annonce compliquée si les moyens ne suffisent pas. J’ai besoin de votre soutient à tous, quel qu’il soit pour pouvoir continuer l’aventure en 2011.

En route pour une nouvelle saison pleine d’émotions ! Je vous mettrais des petits reportages durant l’inter-saison concernant l’évolution des choses : quête de sponsors, et évolution de la moto.

Gazzzz !!!

[asclepios]

Ca c'est du CR,te restes a "réparer" tes poignées et préparer tranquille ta futur saison.

[calouch]

daciny pour ce superbe cr.....

[lucos]

daciny pour ce superbe cr.....

+1000

[daciny]

merci les gars!!!
il est bien ecrit?? j avai peur que se soit trop long ou trop court ou qu il manque des details, j me suis pris la tete!! le montage video arrive sous peu

[kawanat]

super cr et les tofs je te dis pas trop belle je quifff à donffff celle la daciny the best



franchement daciny on dirait que tu t'envoles

[daciny]

lol!! tu rigole elle est floue!!

depart pourri j parts en wheel!! mais bon j ai frolé le HOLE SHOT!! mdr!!

[kawanat]

Wouai mais c'est le départ qui est trop bon j'adore excellent !!!!!! normal à ce moment tu devais être gonflé d'adrénaline waou waou waou trop bon

[Buck]

Superbe ton c-r un vrais pro et en plus tu finis par la gagne malgré tes problème ...

FÉLICITATIONS

[merlinlenchanteur971]

tres beau compte rendu

[sebzx10r]

super ton cr :+1

[daciny]

gazz vers 2011!!!!!!

[daciny]

les pieces racing arrivent , mais niveau budget ca va etre tres tres dur a boucler

[lucos]

je sais que ça ne me regardes pas mais juste histoire de discuter un peu , t aurais peut etre été mieux de laisser ta moto d origine , comme nous en promo , les freins , les jantes magnesium , c est bien mais l origine va déja tres bien ( quand tu vois les chronos réalisés avec juste des durites avia ) et de garder tes roros pour les courses non ?
après je le répète , je ne suis pas ton banquier ni qui que ce soit pour te juger toi et ton budget

[Buck]

J'adore l' émotions que tu nous fait partager dans tes C-R Danicy , vivement l'année prochaine que tu continus de nous faire rêver avec notre passion

[daciny]

LUCOS, les pieces me sont envoyees par sponsoring, donc je ne peut pas refuser de telles pieces qui me sont offertes ...

mes partenaires m envoient des pieces car ils ne peuvent pas me donner de sous.

les pieces c est super, vu le matos j ai ce qui faut pour progresser quelques annees.

la c est cadeau donc je prends. ;-)

[lucos]

ahhhhhhhhhhhhhhhh ok d accord ,mais comme tu marquais sur ton annonce qu il fallait que tu vendes tes jantes d origine pour avoir les OZ machin truc

[daciny]

c est compliqué, je vends pour acheter au prix que j ai des trucs des fois donc ca me coute 0!!!

[remy]

super cr daciny, et après la pause hivernale, gaaaaaaaaaaaazzzzz !!!!!

[loic71]

Super CR !! encore une fois un régal à lire !!

félicitations pour ton résultat et ta saison ! sa fait rêver !
hâte de voir d'être à l'année prochaine !

[stinger]

Super cr.Bravo pour ta saison.En plus tu finis sur une victoire.

[rogers2000]

Alors là ! chapeau l'artiste , et le tout fini par une superbe victoire pour clôturer la saison. Super ton C.R . Et comment vont tes poignets ?

[daciny]

ben ca va mieu.

j ai pas de force dedans, genre j ai mal si j coupe trop fort du jambon de bayonne, ou si j souleve qqch de lourd.

mais ca va aller.
j ai tout l hiver pour recuperer et reeduquer mes mains

[daciny]

SI VOUS AVEZ LE TEMPS JETEZ UN OEIL RUBRIQUE MOTO !! J AI MIS A JOUR L EVOLUTION DE LA BRELE POUR 2011 ET SA NOUVELLE DECO...

[lucos]

ben ca va mieu.

j ai pas de force dedans, genre j ai mal si j coupe trop fort du jambon de bayonne, ou si j souleve qqch de lourd.

mais ca va aller.
j ai tout l hiver pour recuperer et reeduquer mes mains

je crois que je vais suivre ton entrainement pour mes poignets , je vais couper du jambon tout l hiver

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